Prix scooter neuf et d’occasion : comparatif et infos 2025

1 800 euros ne suffisent plus à décrocher un scooter neuf d’entrée de gamme sans regarder à la dépense. Sur le marché de l’occasion, un même modèle, à équipement et motorisation identiques, s’affiche parfois 40 % moins cher. Cette année, des 125 cc voient leur cote grimper malgré la multiplicité des offres, tandis que d’autres perdent de la valeur dès leur première sortie de concession.

Les frais annexes, assurance, entretien, n’ont rien d’anecdotique. Ils évoluent sensiblement selon le moteur et l’année de fabrication. Les normes Euro 5, toujours plus strictes, continuent d’influencer la donne : disponibilité, prix, stock, tout peut basculer au gré des nouvelles obligations réglementaires.

Panorama 2025 : où en sont les prix des scooters neufs et d’occasion ?

En France, la différence de prix entre un scooter neuf et une occasion n’a jamais été aussi marquée. Pour un 50 cc thermique, comptez au minimum 1 800 euros pour un modèle neuf, tandis que des versions quasi récentes d’occasion démarrent à 1 000 euros. L’écart se creuse encore sur les modèles plus haut de gamme : un Honda Forza ou un Yamaha XMAX, neufs, affichent des prix allant de 6 000 à 7 200 euros. Deux ans plus tard, bien entretenus, ils se négocient plutôt entre 4 200 et 5 000 euros.

Les scooters électriques poursuivent leur progression, mais l’écart de tarif à l’achat reste tangible. Un Soco CPX, équivalent 125 cc neuf, se situe à 4 800 euros (hors bonus écologique), tandis que l’occasion réduit l’écart sans égaler la décote rapide du thermique. La raison ? Les batteries affichent une longévité supérieure et les scooters électriques roulent moins, en moyenne. Pour un 50 cc électrique neuf, la fourchette s’étend de 2 000 à 3 500 euros selon la marque et l’autonomie affichée.

Pour y voir plus clair, voici les principales tendances observées :

  • Prix d’achat en France : l’écart entre neuf et occasion dépend du segment, de l’âge du scooter et du type de motorisation.
  • Maxi scooters et scooters électriques : la décote s’avère plus lente, sous l’effet d’une demande stable et des incitations à l’achat plus vertes.
  • Début d’année sur le marché : les promotions pullulent chez certains concessionnaires, mais les stocks restent limités sur les modèles très recherchés.

L’année 2025 compose un tableau contrasté : le neuf rassure, l’occasion attire par ses prix revus à la baisse. Les acheteurs scrutent les opportunités, oscillant entre l’envie de nouveauté et la raison d’un modèle déjà éprouvé.

Quels critères privilégier pour choisir entre un scooter 50 cc, 125 cc ou électrique ?

Devant la diversité des offres, bien choisir son scooter demande de s’attarder sur des critères concrets. Plusieurs paramètres méritent d’être examinés avant de se décider.

  • Usage quotidien : le 50 cc s’impose pour les trajets urbains courts. Maniabilité, simplicité de prise en main, vitesse plafonnée à 45 km/h : la formule fonctionne en ville, souvent sans permis moto requis.
  • Polyvalence : un 125 cc permet de s’aventurer hors des centres urbains. Les modèles tels que le Honda Forza, le Yamaha XMAX ou le Peugeot Tweet assurent de 100 à 120 km/h en pointe, gage d’une stabilité accrue sur voies rapides.
  • Électrique : ici, l’autonomie et le temps de recharge priment. Le silence de fonctionnement, l’entretien simplifié séduisent, mais il faut composer avec une autonomie réelle entre 60 et 120 km pour la majorité des modèles actuels, comme le Soco CPX. Le bonus écologique allège la facture, sous conditions.

La configuration du châssis entre aussi en jeu : des roues de 12 à 16 pouces offrent une meilleure stabilité, notamment sur les chaussées irrégulières. Le choix entre thermique et électrique dépendra aussi de vos possibilités de recharge, à domicile ou sur votre lieu de travail.

Ne négligez pas le confort : hauteur de selle, espace aux jambes, capacité sous la selle ou présence d’un pare-brise sur les maxi scooters (BMW, Piaggio) peuvent transformer le quotidien. Chaque détail compte pour rendre les trajets domicile-travail plus agréables, sans sacrifier la sécurité ni le plaisir de conduite.

Comparatif et classement des meilleurs scooters selon vos besoins cette année

En 2025, difficile de manquer de choix. Les scooters thermiques gardent la main sur le marché, portés par des modèles de référence : le Honda Forza 125 se distingue en ville pour sa fiabilité, tandis que le Yamaha XMAX séduit par son équilibre entre puissance et durabilité. Les citadins continuent de plébisciter le Peugeot Tweet pour ses grandes roues, gages de confort et de maniabilité.

Côté électrique, la dynamique s’intensifie. Le Soco CPX s’impose pour les trajets urbains : accélérations vives, autonomie correcte autour de 80 km, et bonus écologique à la clé. Sur le segment des maxi scooters électriques, le Nerva Exe se démarque : plus de 100 km d’autonomie et une dotation technologique avancée qui bouscule la concurrence.

Pour les longues distances ou ceux qui recherchent un confort haut de gamme, la catégorie des maxi scooters reste dominée par les BMW C 400 X et Yamaha TMAX, connus pour leur puissance et leur tenue de route irréprochable. Piaggio et Kymco élargissent aussi leur gamme, offrant de vraies alternatives robustes.

La palette des meilleurs scooters s’adapte ainsi à chaque profil : citadin, périurbain ou adepte de longues échappées. Les marques historiques (Honda, Yamaha, Peugeot, Vespa) gardent leur aura, mais la concurrence s’intensifie, portée par de nouveaux acteurs de l’électrique qui misent sur la technologie et des tarifs de plus en plus attractifs.

Femme inspectant un scooter d

Budget, entretien, assurance : ce qu’il faut anticiper avant d’acheter

Le coût d’un scooter ne se limite pas au montant affiché sur l’étiquette. Penchez-vous sur la dépense réelle : entretien, assurance, consommation, tout compte. Un scooter thermique réclame une révision tous les 3 000 à 6 000 km selon le modèle : courroie, pneus, plaquettes, autant d’éléments à surveiller, avec un budget pièces généralement raisonnable mais une fréquence qui finit par peser.

Sur un modèle électrique, la mécanique s’allège : moins d’usure, moins de pièces à remplacer. La batterie, en revanche, demande un suivi : sa durée de vie et le prix d’un remplacement restent des points à surveiller, même si la recharge rapide facilite la vie en ville.

  • Assurance scooter : le montant varie en fonction de la cylindrée, de la valeur du véhicule et du profil du conducteur. Pour l’électrique, le tarif d’entrée est souvent plus bas, entre 200 et 700 euros annuels, grâce à une utilisation majoritairement urbaine et des puissances contenues.
  • La garantie constructeur s’étend désormais jusqu’à cinq ans sur les batteries des scooters électriques, un argument rassurant. Sur le thermique, elle dépasse rarement deux ans.
  • Le bonus écologique permet d’alléger la facture d’un scooter électrique : son montant dépend de la puissance et de la capacité de la batterie. Pour 2025, ce coup de pouce reste attractif, surtout sur les petits modèles urbains, mais renseignez-vous sur les conditions applicables.

Du côté consommation, un 125 cm³ thermique consomme autour de 2,5 à 3,5 l/100 km : de quoi prévoir son budget carburant. L’électrique, lui, affiche une sobriété exemplaire, mais reste tributaire du coût du kilowattheure et de l’autonomie, à adapter selon vos trajets quotidiens et la disponibilité des bornes de recharge.

Choisir un scooter, c’est faire le pari d’une mobilité plus directe, plus libre. Au fil des kilomètres, chacun affine ses exigences : prix d’achat, frais cachés, envie de nouveauté ou de bon plan… À chaque virage, le marché réserve ses surprises. Reste à saisir celle qui vous correspond vraiment.

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